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Tellure - Sainte-Marie-aux-Mines

Tellure - Sainte-Marie-aux-Mines

Cadre Tellure


Les Mines d’Engelsbourg situées sur la commune de Sainte-Marie-aux-Mines sont inscrites depuis 1986 à l’inventaire des Monuments Historiques. Le diagnostic, réalisé dans le cadre du projet de valorisation du Parc Minier Tellure, a souligné la nécessité d’étudier la portion de ce réseau concerné par la mise en place d’un parcours souterrain, et les vestiges extérieurs menacés par la construction d’un bâtiment muséographique d’accueil.

L’opération d’archéologie préventive réalisée par 4 personnes, sous la responsabilité de Christophe Marconnet, s’est déroulée pour les travaux souterrains, du 2 août 2005 au 1er décembre 2005, et pour les travaux extérieures de fouille et de surveillance, du 8 août 2005 jusqu’à la fin des opérations de terrassement.

Ces travaux de terrassement ont révélé des cloches d’éboulements situées au-dessus d’un porche d’accès à la mine d’Engelsbourg, sans toutefois jamais atteindre le toit de cette galerie. À l’emplacement du futur parking, une petite halde profondément remaniée, aux dimensions sans commune mesure avec celles des travers-bancs d’Engelsbourg, correspond au creusement d’une petite galerie cachée par les dépôts morainiques.

En souterrain, les fouilles archéologiques ont mis en évidence un réseau de galerie  d’écoulement réunissant trois exploitations grâce au creusement de deux galeries de jonctions. Cette longue galerie d’exhaure draine les eaux issues des travaux de la mine Saint Jean, celles de la mine Saint George, et celles d’Engelsbourg. Cette mise en commun des efforts techniques et financiers pour la gestion des services généraux de la mine a permis l’approfondissement de l’exploitation jusqu’à ce que, plus tard, cette galerie d’écoulement soit remplacée par la grande galerie de l’Erbstollen, établie plus en profondeur.

L’ensemble des travaux étudiés présente sur ses parois les traces caractéristiques de l’abattage au marteau et à la pointerolle et celles d’un creusement des galeries en deux temps, du toit et de la sole par la méthode du sitzort. Par ailleurs, de nombreuses traces d’encoches, inégalement réparties, indique l’existence d’un plafond d’aérage et plus rarement celle de boisages de soutènement. Enfin, différents vestiges de voies de roulage, dont une portion de 8 mètres encore en place, confirment l’emploi préférentiel de ce mode de transport du minerai et des déblais.

La reprise de l’exploitation en 1900 a profondément marqué le paysage souterrain et les vestiges de cette reprise sont nombreux. Le travers-banc Engelsbourg a été élargi tandis que le fonçage de deux puits souterrains marque la volonté d’une nouvelle, mais vaine, tentative d’approfondissement des travaux.

Date

1 août 2015

Categories

Archéologie préventive

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