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Mines du lyonnais et du Beaujolais (Rhône ; Loire)

Mines du lyonnais et du Beaujolais (Rhône ; Loire)

Cadre Mines Lyonnais
A plusieurs reprises au cours de l’histoire, les mines du Lyonnais et du Beaujolais ont permis de valoriser les ressources minières et ont participé  au développement économique de la région. Grâce à l’apport des sources écrites, de l’implication de mineurs étrangers au travail des enfants, c’est un large pan des aspects sociaux et culturels qui a est abordé. Encore aujourd’hui, même si la dernière mine a cessé son activité au début des années 1970, des fêtes et célébrations d’anciens mineurs ou de leurs descendants nous rappellent le riche passé minier de la région. Depuis 2005, les recherches diachroniques, historiques et archéologiques,  permettent de mieux cerner le contexte minier du Lyonnais et du Beaujolais. Les opérations archéologiques prennent différentes formes depuis l’inventaire patrimonial des vestiges en lien avec l’industrie minière jusqu’à la réalisation de sondages. Les relevés topographiques et archéologiques des vestiges existants, en surface et en souterrain, prennent une importante place dans ces recherches.

Durant la période postrévolutionnaire, en Lyonnais et Beaujolais, l’activité minière est plutôt marquée par des initiatives locales puis, dès le milieu du XIXe siècle, des compagnies d’envergure régionale et nationale s’imposent dans l’exploitation des importants gisements de pyrite, de plomb ou de fluorine de la région. Avant la Révolution, il est évident que les exploitations ont bénéficié d’un savoir-faire et d’une culture minière régionale influencée par des apports étrangers. Entre le bas Moyen Age et l’Ere industrielle, les mines du Lyonnais et du Beaujolais ont attiré des entrepreneurs originaires du Lyonnais, mais également des investisseurs et ingénieurs extrarégionaux ou même étrangers. Que ce soit au Moyen Age ou au XVIIIe siècle, de véritables « dynasties » familiales se sont mises en place, les enfants héritant de leurs parents. Malgré les troubles révolutionnaires, leurs descendants ont poursuivi leur œuvre jusqu’au milieu du XIXe siècle. Certains entrepreneurs ont profité de la réputation de leurs familles, acquise sur l’exploitation des mines et la métallurgie, pour obtenir des titres de noblesse ou devenir des ingénieurs des mines et métallurgistes de renommée nationale, voire internationale.

Il reste encore des zones d’ombre, et notamment sur l’activité minière avant le XIVe siècle. À l’instar des recherches dans le cadre du PCR sur l’abbaye de Savigny et de son territoire, on peu se demander si la présence de ces gisements à favorisé l’implantation humaine avant le bas Moyen Âge dans les Monts du Lyonnais.

En 2013 et 2014 des relevés archéologiques utilisant la technique de photogrammétrie 3D et des sondages archéologiques ont été réalisés sur les vestiges d’une ancienne mine exploitée grâce à l’abattage par le feu et à la pointerolle. Les découvertes ont permis de mieux saisir les techniques minières mises en œuvre à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne, autant sur l’abattage de la roche que pour l’entretien des outils, mais également sur les installations nécessaires à l’évacuation des déchets d’abattage comme le roulage.

Publications :

BONNAMOUR G, ARLES A., BONNAMOUR R. (2014) – Know-How of miners from Lyonnais and Beaujolais: from the notebook to the photogrammetry, the study of fire setting and poll-pick techniques in Joux mines (Rhône, France). Research and preservation of ancient mining areas. 9th International symposium on archeological Mining History of trento (Italy), yearbook of the Institute Europa Subterranea, Juin 2014. p. 218-237BONNAMOUR G.,

BONNAMOUR G., BONNAMOUR R. (2013), La mine du Soupat (Vaugneray, 69). Observations archéologiques pour une mine de plomb et d’argent du Lyonnais, L’Araire, n°175, déc. 2013, 7-25

BONNAMOUR R. (2011) – Les cavités artificielles du Rhône : des témoins de l’exploitation des ressources minérales – STYX 2010, 40 ans d’explos…, Equipe d’Exploration Spéléologique de Villefranche, Lyon, 42-55.

Date

1 août 2015

Categories

Archéologie programmée

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